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 Vote pour aider un agriculteur bio

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Lysiane
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Lysiane


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MessageSujet: Vote pour aider un agriculteur bio   Vote pour aider un agriculteur bio EmptyMer 19 Fév - 18:55

Je compte aussi sur vous pour signer car cet agriculteur passe en tribunal correctionnel le 24 février pour avoir refusé de verser des pesticides qui tuent les abeilles sur ses vignes.

Mobilisons nous pour notre santé !  Vive le Bio !

Citation :
Merci d’avoir signé,
s'il vous plaît partagez !
Partagez sur Twitter Partagez sur Facebook Partagez sur Pinterest Partagez sur Google + Partagez sur LinkedIn
Chère Madame, cher Monsieur,
Je vous remercie de tout cœur d’avoir pris du temps pour signer la lettre de soutien à Emmanuel Giboulot.
Grâce à vous, je l'espère, son engagement de 30 ans en faveur de l'agriculture biologique sera reconnue et même promue.
Mais pour cela, j'ai encore besoin de votre aide :
Partagez cette pétition sur les réseaux sociaux grâce aux boutons ci-dessus.

Faites là circuler en transférant ce lien à vos proches, vos amis et vos familles : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Pensez à "liker" la page facebook de Soutien à Emmanuel Giboulot pour rester informé

Parlez-en autour de vous !

C’est ainsi que nous obtiendrons assez de signatures pour rendre sa liberté à Emmanuel Giboulot et être entendus des autorités.
Un grand merci de votre soutien,
Augustin de Livois
Président de l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
Institut pour la Protection de la Santé Naturelle – Rue du Vieux Marché au Grain, 48 – 100 Bruxelles
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Association sans but lucratif conforme à la loi du 27 juin 1921


Dernière édition par Lysiane le Mer 26 Fév - 8:20, édité 1 fois
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Lysiane
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MessageSujet: Re: Vote pour aider un agriculteur bio   Vote pour aider un agriculteur bio EmptyMer 19 Fév - 20:30

Citation :

Institut pour la Protection de la Santé Naturelle


Vous avez signé ? Bravo et Merci !

Mais avez-vous tranféré ce message à vos proches,
vos familles, vos amis ?

Si ce n'est pas vous, qui leur dira ?

Personne ne doit ignorer que des personnes en France risquent :
La prison pour avoir refusé de polluer !

Chère amie, cher ami,

Emmanuel Giboulot, viticulteur bio dans le département de la Côte-d'Or, exploite depuis plus de quarante ans 10 hectares de vignes en agriculture biologique.

Le 24 février 2014, il passera devant le tribunal correctionnel pour avoir refusé de déverser un dangereux pesticide sur sa vigne. Il encourt jusqu'à 6 mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.

Par solidarité avec lui, je vous demande de signer la déclaration de soutien située en bas de ce message.

Un insecticide qui détruit les abeilles

En juin dernier, pour contrer un risque hypothétique d'épidémie de flavescence dorée, une maladie de la vigne, le préfet de Côte-d'Or a pris un arrêté radical : tous les vignerons devront traiter leur vigne contre la cicadelle, l'insecte qui répand la maladie.

Le problème est que même l'insecticide le moins polluant contre la cicadelle tue les abeilles et la faune auxiliaire.

Il détruit toutes sortes d'insectes nécessaires à la régulation de la vigne pour éviter les parasites. Or, Emmanuel Giboulot travaille justement depuis plus de 40 ans à préserver les équilibres biologiques de sa vigne.

Il décide donc, fort logiquement, de lutter contre la cicadelle en choisissant parmi les nombreux traitements naturels bien connus des agriculteurs bio.

Il était tranquillement au travail l'été dernier quand arrive chez lui un inspecteur de la direction régionale de l'Agriculture. L'inspecteur s'aperçoit qu'il n'a pas déversé de pesticide.

Il décide aussitôt de le signaler au procureur. Emmanuel Giboulot est mis en examen, comme un délinquant.

Traîné en correctionnelle !!

Emmanuel Giboulot est convoqué le 24 décembre pour un arrangement amiable avec le procureur, mais celui-ci annule au dernier moment.

Au lieu de classer l'affaire, le procureur décide de le renvoyer devant le tribunal correctionnel, avec un procès le 24 février prochain !

Emmanuel Giboulot sera donc jugé aux côtés de délinquants sexuels et de cambrioleurs endurcis, qui forment la population habituelle des audiences correctionnelles.

Le problème est que, en dehors de quelques réactions isolées, personne ne s'est exprimé publiquement pour défendre Emmanuel Giboulot.

Aucune réaction massive n'a eu lieu dans la population, jusqu'à présent.

L'IPSN avait créé une page de soutien sur Facebook pour Emmanuel Giboulot, qui a récolté plus de 35 000 soutiens. Mais, vu le contexte, la mobilisation doit aujourd'hui être infiniment plus forte et plus officielle.

Les alternatives naturelles sont efficaces !

En effet, contrairement à ce qu'affirment les autorités, il existe plusieurs moyens de protéger les vignes contre la cicadelle tout en respectant l'environnement :

les vignes peuvent être protégées avec des fougères et de l'argile calciné ;

des pièges à cicadelle existent, et ils sont efficaces (la cicadelle est attirée par la couleur orange) ;

on peut également poser entre les pieds de vigne de la paille d'avoine ou du papier d'aluminium, dont la forte intensité lumineuse empêche l'insecte de se poser. Des expériences ont montré que cette simple mesure est tout aussi efficace que l'insecticide ;

mais surtout, surtout, c'est en préservant la biodiversité qu'on lutte le mieux contre la cicadelle, car c'est un insecte apprécié par de nombreux prédateurs dans la nature. Le problème est que ces prédateurs, les araignées, la mante religieuse et certains types de punaises, ont aujourd'hui été éradiqués dans les vignes non biologiques, où la faune est ravagée par les insecticides.

Ces solutions ne devraient pas être combattues mais au contraire encouragées par les autorités.

Les agriculteurs qui les utilisent devraient être félicités et donnés en exemple, non pas soumis à la terreur d'une répression judiciaire.

C'est pourquoi je vous demande de signer la déclaration de soutien à Emmanuel Giboulot.

Signez la déclaration de soutien

Emmanuel Giboulot ne doit pas se rendre au tribunal abandonné de tous. Il doit savoir qu'il est soutenu par des centaines de milliers de personnes.

Oui, si vous signez la déclaration de soutien ci-dessous, et si vous passez ce message à tout votre carnet d'adresses, nous pouvons provoquer une vague de solidarité historique dans le pays.

Nous pouvons aussi changer l'issue de ce procès en rassemblant des centaines de milliers de signatures de soutien.

Car sans réaction massive de la population, ce viticulteur risque très probablement d’être condamné, pour l'exemple.

La plupart des agriculteurs bios qui verront cela se le tiendront pour dit. Ils comprendront qu'ils doivent obéir aveuglément aux injonctions des autorités, y compris si cela implique d'empoisonner leur propre terre et de décimer plus encore les abeilles et autres insectes pollinisateurs !!

Ne laissez pas se commettre une telle injustice, avec des conséquences aussi lourdes et contraires à l'intérêt de tous. Manifestons publiquement notre réprobation la plus totale contre les réglementations qui marchent à l'envers et qui nuisent autant à l'environnement qu'au bon sens.

L'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle vous appelle donc solennellement à signer la déclaration officielle de soutien à Emmanuel Giboulot et à la faire signer par tout votre entourage.

Cela ne vous demandera qu'un instant, mais c'est un moyen concret d'empêcher qu'une grave injustice ne soit commise, doublée d'une grave atteinte à notre planète.

S'il vous plaît, ne fermez pas cet email pour l'envoyer aux oubliettes. Ce serait un énorme gâchis. Puisque vous avez investi du temps pour lire ce message jusqu'ici, faites un geste simple et signez la déclaration officielle de soutien à Emmanuel Giboulot.

Puis transmettez ce message à toutes vos connaissances.

Un grand merci,

Avec tout mon dévouement,

Augustin de Livois

Président de l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle



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Lysa.Kate

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MessageSujet: Re: Vote pour aider un agriculteur bio   Vote pour aider un agriculteur bio EmptyJeu 20 Fév - 4:16

Fait
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Lysiane
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MessageSujet: Re: Vote pour aider un agriculteur bio   Vote pour aider un agriculteur bio EmptyJeu 20 Fév - 7:56

Et c'est une association de Belgique qui défend un agriculteur bio français !  Wink 
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Maximin
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Maximin


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MessageSujet: Re: Vote pour aider un agriculteur bio   Vote pour aider un agriculteur bio EmptyVen 21 Fév - 9:00

Sont sympas les belges  Cool Cool Cool 

Voilà signé.
J'ai eu quelques difficultés à trouver le bon lien, mais là c'est bon et validé !
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Lysiane
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MessageSujet: Re: Vote pour aider un agriculteur bio   Vote pour aider un agriculteur bio EmptyLun 28 Juil - 18:05

Suite de l'histoire :
Citation :
Institut pour la Protection de la Sante Naturelle

Les banquiers veulent du vin bio !

Vous vous souvenez d'Emmanuel Giboulot, viticulteur en biodynamie, qui a été condamné à 500 euros d’amende pour avoir refusé de traiter sa vigne avec des pesticides ?

Une mobilisation payante !

Vous avez été plus de 500 000 à signer la pétition de soutien à Emmanuel Giboulot. Et vos efforts, ainsi que la mobilisation du viticulteur lui-même et du tissu associatif local ont porté leurs fruits : cette année, la zone d’épandage prévue par l’arrêté préfectoral en Côte d'Or ne représente plus qu'un quart de la zone ciblée il y a un an. (Le domaine d’Emmanuel Giboulot en est exclu).

Surtout, l’administration a repris l’argumentation développée par Emmanuel lors du procès, à savoir qu’il fallait prendre une décision commune par commune, et ne traiter qu'en dernier recours si l’on constatait une contamination réelle de la vigne. Vous pouvez consulter l’arrêté préfectoral de 2014 pour la Côte d’Or ici.

Quelque chose a changé depuis le procès et la pétition : c’est la possibilité de débattre des choix posés par les viticulteurs. Même s’il existe encore des désaccords sur la manière de lutter contre la flavescence dorée et sur les développements de la vigne en Bourgogne, une chose est sûre : les épandages ne seront plus imposés de manière systématique en Bourgogne ! Il faut donc une fois encore féliciter notre vigneron pour son choix courageux qui, à l’époque, n’avait rien d’évident : il a privilégié la santé du consommateur à la protection de sa vigne en s’attirant les foudres de ceux qui craignaient pour leur propre domaine.

Car avant d'en venir à la conférence du 26 juin dont je vais vous parler, il faut bien avoir en tête deux choses :

Dans le monde viticole (et agricole en général), la question des pesticides divise terriblement, et malgré l’immense soutien populaire en faveur d’Emmanuel Giboulot, les professionnels de la vigne ne sont pas tous d’accord pour limiter les épandages de pesticides, loin de là.

L’épidémie de flavescence dorée, malgré la peur panique qu’elle a provoqué – parce qu’elle rappelle l’épidémie de phylloxéra qui, au XIXe siècle, avait ruiné une partie de la viticulture française (dans le Bordelais) – n’est pas la seule inquiétude majeure des vignerons. En effet, le secteur traverse une grave crise dont les consommateurs ne se rendent pas toujours compte, et les grandes régions viticoles comme la Bourgogne ne sont pas épargnées.

Le prix de la terre

Le 26 juin dernier, donc, l’IPSN était invité à Beaune pour une conférence sur la filière viticole organisée par la Caisse des Dépôts et le cabinet Lem3n.

Parmi les orateurs présents, on comptait surtout des personnalités du monde juridique et financier : c’était un parterre de banquiers spécialisés dans le vin, de notaires, d’experts-comptables, de consultants et d’organismes de financements publics comme les SAFER (Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural).

La raison de ce choix s’est avérée rapidement évidente : depuis 1990, le prix du foncier en Bourgogne a été multiplié par six alors que le prix de la bouteille est resté beaucoup plus stable. En 2014, l’angoisse principale du vigneron est de savoir s’il va pouvoir continuer son activité, ou, lorsqu’il prend sa retraite, s’il pourra la transmettre.

Ici, on parle de viticulture familiale. Ce sont des domaines de huit hectares en moyenne (dans le département de la Côte d’Or) tenus par des familles depuis des générations, qui s’inquiètent d’abord du climat, des maladies, et de savoir s’ils vont ou non pouvoir payer leurs impôts. Or depuis quelques années, une grave crise a frappé le secteur agricole, à cause du mauvais temps – il a grêlé ces trois dernières années sur certains domaines ! –, de l’augmentation du prix de la terre lié à la spéculation sur les marchés agricoles internationaux, et au rachat de domaines par des investisseurs étrangers.

L’état de tension dans lequel se trouvent les viticulteurs, qui chaque année remettent leur gagne-pain et le travail de toute leur vie en jeu, est inimaginable pour quelqu’un qui n’est pas du sérail.

Malgré tous les progrès techniques dont la viticulture a bénéficié ces dernières décennies, la condition du vigneron n’a fait qu’empirer en raison du prix du foncier et de la pression fiscale exercée sur les domaines. Résultat : l’épouvantail du viticulteur, son ennemi premier, c’est l’investisseur étranger ou l’intervention de l'administration (la SAFER) dans la reprise de son domaine. On comprend cette crainte : un domaine, c’est une passion familiale partagée, le travail cumulé de plusieurs vies et la construction d’un savoir-faire précis. Comment, dans ces conditions, ne pas craindre de voir ce patrimoine défiguré par un investisseur (étranger ou non) pour qui le domaine viticole ne serait qu’une « danseuse » ?

L’importance du terroir

Ce contexte explique que la question des pesticides et de la santé du consommateur paraisse secondaire, et les organisateurs de cette conférence, tout en l’incluant dans leur programme, avaient soigneusement évité d’en faire la question centrale des débats.

Et finalement, c’est un financier qui est revenu sur le sujet ! Il a estimé que la viticulture devait évoluer et prendre en compte les demandes des consommateurs, car ce qui fait la valeur d’un domaine aujourd’hui ce n’est plus sa seule appellation (qui dépend surtout du terroir) mais aussi le soin apporté par les professionnels de la vigne à la qualité de leurs produits.

Cet aspect est d’autant plus important que la concurrence dans le domaine viticole est de plus en plus forte dans le monde. En clair, la seule vraie voie de développement pour les viticulteurs bourguignons et même français, c’est de proposer un vin bio de qualité et de pratiquer une viticulture la plus respectueuse possible des terroirs. C’est toute la filière qui doit changer ses habitudes, à commencer par les pépiniéristes. Selon Claude Bourguignon, le problème de la flavescence dorée et des maladies de la vigne vient d’abord du clonage des vignes, pratique très répandue qui affaiblit la qualité des pieds. Et aujourd’hui ne résistent bien aux maladies que les vieux pieds de vignes, qui ne sont pas des clones ! Il ajoute qu’il faut développer une viticulture scientifique qui n’utilise pas simplement des techniques mais la science et qui prenne en compte la complexité et la richesse des terroirs.

Toutefois, en Côte d’Or, les viticulteurs ont pris conscience du problème. 12 % des vignes y sont cultivées en bio, ce qui est nettement mieux qu’ailleurs, et le mouvement semble s’intensifier, ce dont on ne peut que se réjouir.

Et la santé du consommateur dans cette histoire ?

Rappelons-nous toujours ce qu'explique le Pr Henri Joyeux : l’agriculteur est le premier acteur de la santé et rien ne sert de faire attention à ce que l’on mange si les produits que nous prenons sont toxiques. Or le vin, faut-il le rappeler, est bon pour la santé s’il est pris en quantité raisonnable (un ou deux verres par jour) dans le cadre d’une alimentation de qualité comme la diète méditerranéenne conseillée par le Dr Michel de Lorgeril.

À votre santé !

Augustin de Livois
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