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 Extrait de Santé Nature Innovation sur un remède contre le cancer

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Lysiane
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Lysiane


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MessageSujet: Extrait de Santé Nature Innovation sur un remède contre le cancer   Extrait de Santé Nature Innovation sur un remède contre le cancer EmptyMer 7 Mai - 17:13

Citation :
Cancer : le remède oublié

Chère lectrice, cher lecteur,

Nous sommes en 1890 à New York. Il fait nuit. Le Dr William Coley se tourne et se retourne dans son lit. La veille, ce jeune chirurgien de 28 ans a, pour la première fois, vu mourir une de ses patientes. Cette patiente, Elizabeth Dashiell, est morte d'un cancer des os. Et le Dr Coley est submergé par un sentiment de culpabilité et d'impuissance.

Au petit matin, il sort de chez lui. Mais au lieu de se rendre, comme d'habitude, au New York Cancer Hospital où il travaille, il décide de partir pour Yale. Yale est la grande université qui se trouve à deux heures de train au nord de la ville, dans l'état voisin du Connecticut. Yale était déjà, à l'époque, réputée mondialement pour sa faculté de médecine. La bibliothèque universitaire conserve des archives qui couvrent toutes les maladies connues à ce jour, décrivant précisément les cas de millions de malades.

C'est dans ce gisement prodigieux que le Dr Coley va rechercher des cas de « sarcome » semblables à celui qui a tué sa patiente. Le sarcome est une sorte de cancer. Le Dr Coley espère trouver des cas dans lesquels des patients, touchés par le même cancer que sa patiente, auraient guéri. Car il est convaincu qu'il existe, quelque part, un traitement qui aurait pu la sauver.

Plus de deux semaines durant, ses recherches sont vaines. Il épluche des kilos de dossiers poussiéreux. Mais la conclusion est toujours la même : patient décédé. Il commence à désespérer lorsqu'un soir, alors qu'il est sur le point d'abandonner, il fait une étonnante découverte.

Guérison mystérieuse

Le Dr Coley a mis la main, sans le savoir, sur un cas qui va révolutionner le traitement du cancer. Il découvre en effet le dossier médical complet d'un homme dont le sarcome a mystérieusement disparu après avoir attrapé une maladie infectieuse. Cette maladie, pratiquement disparue aujourd'hui, s'appelle l'érysipèle. C'est une infection de la peau due à une bactérie, le streptocoque. Elle se manifeste par de gosses plaques rouges, qui peuvent toucher le visage, mais plus souvent les jambes, et s'accompagne de fièvre. Mais ce n'est pas une maladie grave.

Aussitôt après avoir attrapé l'érysipèle, le sarcome de ce patient a donc brutalement disparu. Le Dr Coley chercha d'autres cas semblables et en trouva plusieurs dans les archives, dont certains remontaient à des centaines d'années : leur cancer (sarcome) avait disparu après une simple infection de peau !

Il découvrit que d'autres pionniers de la médecine comme Robert Koch (qui découvrit le fameux bacille de Koch, responsable de la tuberculose), Louis Pasteur, et le médecin allemand Emil von Behring, qui reçut le premier prix Nobel de médecine en 1901, avaient eux aussi observé des cas d'érysipèle coïncidant avec la régression spontanée de cancers.

Convaincu qu'il ne pouvait pas s'agir d'un hasard, le Dr Coley décida d'inoculer volontairement le streptocoque (bactérie) responsable de l'érysipèle à l’un de ses patients touché par le cancer de la gorge. L'expérience fut menée le 3 mai 1891 sur une homme appelé M. Zola. Immédiatement, son cancer régressa et l'état de santé de M. Zola s'améliora considérablement. Il retrouva la santé et vécut huit ans et demi de plus.

Le Dr Coley créa une mixture de bactéries mortes, donc moins dangereuses, appelée Toxines de Coley. Cette mixture était administrée par injection jusqu'à entraîner de la fièvre. Il fut observé que le remède était efficace, y compris dans le cas des cancers métastasés.

Un jeune de 16 ans sauvé du cancer

Le premier patient à recevoir les Toxines de Coley fut le jeune John Ficken, un garçon de 16 ans atteint d'une tumeur abdominale massive. Le 24 janvier 1893, il reçut sa première injection, qui fut répétée ensuite tous les deux ou trois jours, directement dans la tumeur. A chaque injection, il faisait une poussée de fièvre… et la tumeur régressait. Dès le mois de mai 1883, soit 4 mois plus tard, la tumeur n'avait plus qu'un cinquième de sa taille originelle. Au mois d'août, elle n'était pratiquement plus perceptible. John Ficken fut définitivement guéri du cancer (il mourut 26 ans plus tard d'un infarctus).

Comment cette découverte fut tuée dans l'œuf

Mais les Toxines de Coley se heurtèrent à un redoutable « concurrent » : le développement des machines à rayons radioactifs (radiothérapie), plus facilement industrialisables.

Coley lui-même s'équipa de deux machines de radiothérapie. Mais il conclut rapidement à leur moindre efficacité. Pendant quarante ans, il continua à utiliser avec succès les Toxines de Coley, jusqu'à sa mort le 16 avril 1936.

Le formidable business de la chimiothérapie prit ensuite le relais pour garantir que ce remède, bien plus simple, moins dangereux, et surtout beaucoup moins coûteux, reste dans les oubliettes de la médecine.

1999 : les Toxines de Coley ressortent des cartons

L'histoire ne s'arrêta pas là, heureusement. En 1999, des chercheurs ouverts d'esprit reprirent les archives laissées par le Dr Coley. Ils comparèrent ses résultats avec ceux des traitements les plus modernes contre le cancer. Et ils s'aperçurent que ses résultats étaient supérieurs !

« Ce que Coley faisait pour les malades du sarcome à l'époque était plus efficace que ce que nous faisons pour ces mêmes malades aujourd'hui », déclara alors Charlie Starnes, chercheur chez Amgen, une des premières sociétés mondiales de biotechnologie, qui travaille en France avec l'Institut National du Cancer.

La moitié des patients de Coley touchés par le sarcome vivaient dix ans ou plus après le début du traitement, contre 38 % avec les thérapies les plus récentes. Ses résultats auprès des patients malades du cancer des reins et du cancer des ovaires étaient également supérieurs.

Un grand espoir pour les patients malades du cancer

Aujourd'hui, une société américaine, MBVax, a repris les recherches sur les Toxines de Coley.

Bien qu'elle n'ait pas encore mené les études à grande échelle nécessaires à leur commercialisation, 70 personnes ont bénéficié de cette thérapie entre 2007 et 2012.

Les effets ont été si positifs que la grande revue scientifique Nature s'en est fait l'écho au mois de décembre 2013 [1]. L'information a également été reprise par le magazine français Le Point, le 8 janvier 2014 [2].

Les personnes qui ont pu bénéficier de cette thérapie non-homologuée étaient des personnes touchées par des cancers en phase terminale, dont des mélanomes, des lymphomes, des tumeurs malignes dans le sein, la prostate, les ovaires. Il est d'usage en effet dans les hôpitaux de permettre aux personnes dans des situations très difficiles de se tourner vers des thérapies innovantes, qui sont refusées aux autres.

Malgré l'extrême gravité de ces cancers, les Toxines de Coley provoquèrent une diminution des tumeurs dans 70 % des cas, et même une rémission complète dans 20 % des cas, selon MBVax.

Le problème auquel la compagnie se heurte aujourd'hui est que, pour mener les essais à grande échelle exigés par la réglementation actuelle et construire une unité de production aux normes européennes ou nord-américaines, les besoins de financement se chiffrent en… centaines de millions de dollars.

Ce qui était possible en 1890 dans le cabinet d'un simple médecin new-yorkais passionné par sa mission est aujourd'hui devenu quasi-impossible dans notre monde hyper-technologique et hyper… étouffé par les réglementations. (la suite ci-dessous)

Annonce spéciale
30% de cancer en moins chez les patients du docteur Hertoghe

Grâce à sa méthode naturelle reposant sur les 3 équilibres nutritionnel, émotionnel et hormonal, les patients du docteur Hertoghe ont 30% de cancer en moins, selon un échantillon de 300 patients suivis par le docteur Hertoghe pendant plus de 2 ans. Découvrez comment dans cette vidéo.
Suite de la lettre de ce jour :

Espérons qu'un chercheur saura trouver les arguments propres à convaincre les experts des comités qui président à l'avenir de notre système de santé, qu'un peu d'audace et un peu de liberté sont indispensables pour permettre le progrès et sauver des vies. Mais ça, je doute que les bureaucrates qui nous gouvernent le comprennent facilement.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis
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Tristan_masselet

Tristan_masselet


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MessageSujet: Re: Extrait de Santé Nature Innovation sur un remède contre le cancer   Extrait de Santé Nature Innovation sur un remède contre le cancer EmptyJeu 5 Juin - 22:43

Il est des tas de remèdes , parfois très vieux , qui font leurs preuves . On n'en connaît pas toujours le mécanisme , mais leur efficacité échappe au "raisonnement scientifique" . Parmi ceux ci l'inoculation de maladie (type brucellose , erysipèle ) sont connus pour avoir des effets "immunostimulants" .
Par contre , ils sont souvent également très dangereux à manipuler . Et bien entendu , rapportent pas lourd aux labos ^^

En médecine , donc aucun médecin ne s'hasardera à sortir du Codex . En vétérinaire , on a un peu plus de latitude , et j'ai pratiqué dans mon exercice des méthodes "ancestrales" , de type lactothérapie* , hémothérapie* , avec des résultats positifs des plus surprenants . Par exemple , on redécouvre en hôpital les vertus du miel en thérapeutique , notamment pour la cicatrisation . Un de mes clients a fait rire le médecin de l'hôpital qui lui prescrivait du miel sur une plaie , en lui disant : mon veto a prescrit ça à mon cheval il y a dix ans ... Et le medecin de lui répondre : Et ça a marché ? ... Heureusement  , oui ça avait marché , et pour le client aussi ^^ 
En 1462 , ces remèdes se nommaient des "miellats" ...


*lactothérapie : injection de lait par voie veineuse .
* hémothérapie : traitement pas simple transfusion sanguine .
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Maximin
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Maximin


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MessageSujet: Re: Extrait de Santé Nature Innovation sur un remède contre le cancer   Extrait de Santé Nature Innovation sur un remède contre le cancer EmptyVen 6 Juin - 8:15

Tout à fait.
J'ai déjà utilisé des "miellats" sur des piqûres d'insectes.
Il y a beaucoup de remèdes naturels à côté desquels on passe ...
Et d'autres qui sont in peu plus "sorciers" et dont on ne comprend pas forcément comment ça fonctionne, comme les circuits oscillants de Lakhovsky (c'est ainsi que je soigne certaines de mes plantes qui sont malades) ou encore le magnétisme.
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Lysiane
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Lysiane


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MessageSujet: Re: Extrait de Santé Nature Innovation sur un remède contre le cancer   Extrait de Santé Nature Innovation sur un remède contre le cancer EmptyLun 30 Juin - 20:51

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Lysiane
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MessageSujet: Re: Extrait de Santé Nature Innovation sur un remède contre le cancer   Extrait de Santé Nature Innovation sur un remède contre le cancer EmptyMar 2 Sep - 8:36

Citation :

Très important avant de franchir les portes d'un hôpital

Chère lectrice, cher lecteur,

Si vous suivez l'actualité médicale, vous êtes au courant de l'affaire du Dr Nicole Delépine, de l'hôpital de Garches.

Il s'agit d'une femme qui a soigné toute sa vie des enfants atteints de cancer, et qui prend aujourd'hui sa retraite.

Les autorités de santé en profitent pour fermer son service. Les parents des enfants malades s'y opposent énergiquement.

Derrière, il y a des enjeux qui concernent tous les lecteurs de Santé Nature Innovation. Des choses très importantes qu'il faut absolument que vous sachiez avant de franchir la porte d'un hôpital, et même la porte du cabinet d'un médecin.

« Nos enfants ne sont pas des cobayes »

Les parents ont lancé plaintes, pétitions, grève de la faim, communiqués de presse pour s'opposer à la fermeture, en vain.

Ils estiment que leurs enfants sont mieux soignés dans ce service parce que le Dr Delépine utilise des traitements personnalisés et qu'elle ne teste pas sur eux les nouvelles molécules produites par les laboratoires pharmaceutiques. « Nos enfants ne sont pas des cobayes », disent-ils.

En face, de nombreux cancérologues des autres hôpitaux estiment qu'il est choquant qu'un médecin employé dans un hôpital public :
refuse les protocoles officiels ;

refuse de faire participer ses patients à des études qui pourraient faire avancer la médecine et sauver des patients à l'avenir.

Le Dr Nicole Delépine affirme sauver 90 % de ses patients, soit bien plus que les autres hôpitaux [1].

Mais elle a aussi refusé que soient menées les études pour confirmer ses propos. Ses succès prodigieux sont donc fortement mis en doute par ses collègues, les autorités, la presse, etc.

Alors, qui croire ?

Un énorme malentendu

Commençons par dissiper un énorme malentendu. Contrairement aux préjugés qui circulent, les méthodes du Dr Nicole Delépine n'ont strictement rien de naturelles.

D'une part, elle utilise un produit de chimiothérapie datant de la Guerre froide, particulièrement corrosif, le méthotrexate. Il s'agit d'un agent hautement toxique qui détruit le système immunitaire du malade. Vous pouvez lire les détails de ses effets indésirables sur sa fiche Wikipédia, c'est édifiant [2].

D'autre part, lorsque le Dr Nicole Delépine parle de traitements « personnalisés », cela veut dire qu'elle peut injecter à ses patients des produits de chimiothérapie à des doses très supérieures à ce que recommandent les protocoles officiels.

Elle l'explique elle-même dans un récent article du magazine Le Point :

« Cette thérapie s'appuie essentiellement sur une molécule, le méthotrexate, injectée à des doses plus importantes qu'ailleurs. Nous dispensons des quantités de plus en plus fortes tant que la tumeur n'a pas diminué de façon significative et que la tolérance du patient est satisfaisante. Mes confrères utilisent une dose fixe et des protocoles standardisés. » [3]

Nous ne sommes donc pas du tout dans le cadre de traitements « alternatifs » du cancer, en médecine douce. Au contraire, nous sommes dans une version décomplexée de la bonne vieille médecine chimique par l'anéantissement total de l'ennemi, peu importe la puissance des moyens mis en œuvre.

Les médecins qui critiquent le Dr Nicole Delépine ne sont donc pas des partisans des méthodes brutales, comme trop de médias le laissent entendre. C'est plutôt le contraire !

Mais alors, me direz-vous, pourquoi tant de parents se précipitent-ils dans son service ?

Hé bien, pour une raison... excellente.

Un vrai docteur d'autrefois

Tous les témoignages concordent : la présence, l'énergie, le dévouement du Dr Delépine pour chacun de ses petits malades, sont exceptionnels [4] :

« Tous les parents ayant rencontré Nicole Delépine racontent sa formidable chaleur, son énergie, son inépuisable dévouement. Auprès d'elle, ils entendent parler de bataille totale, de suivi individuel, de protocole singulier, d'alternative thérapeutique, de refus de traitement standard. Ils comprennent, alors que la mort rôde, qu'une femme, un médecin, fera tout pour guérir leur enfant, adapter heure par heure son traitement, inlassablement guerroyer contre le cancer. Alors, ils y croient, et se battent. » explique le magazine Le Point. [5]

Or, précisément, de bonnes relations avec le médecin et ses collaborateurs contribuent considérablement à la guérison, selon une étude menée pendant deux ans par le WIAD, l’Institut scientifique des médecins allemands, et dont les conclusions ont été présentées début 2011.

Selon Jana Jünger, médecin chef de la Clinique universitaire de Heidelberg, il est capital d'enseigner aux futurs médecins comment parler aux malades. « À nos yeux, celui qui ne sait pas communiquer ne peut pas devenir médecin. »

Selon Fabrizio Benedetti, l’un des principaux chercheurs sur le sujet : « Les stimuli sociaux tels que les mots, et les rituels des processus thérapeutiques peuvent modifier la chimie et les connexions cérébrales du patient ». Des forces d’autoguérison sont enclenchées dans le cerveau via les neurotransmetteurs et les messagers du système immunitaire.

Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir

Le Docteur Delépine ne considère jamais que son patient est « foutu ». « Elle se bat jusqu'au bout » pour ses patients, témoigne Sophie Masset, dont le fils est atteint d'une tumeur au péroné [6].

Elle a même été accusée par un petit ponte de la cancérologie de donner « trop d'espoir » aux parents et aux enfants malades [7] !

Et pourtant, on sait que si le médecin promet au patient une évolution positive, les améliorations ne tardent pas à poindre. Les médecins peuvent même renforcer l’effet placebo par leur comportement, en se montrant chaleureux et amicaux ou encore décidés et apaisants, comme l'a constaté l’équipe de Jos Kleijnen, un chercheur britannique en épidémiologie de York qui, en 2001, a passé au crible 25 études sur la relation médecin-patient.

Il se pourrait donc que le Dr Delépine ait des résultats bien supérieurs à la moyenne, ainsi qu'elle l'affirme et que le rapportent ses patients. Parce qu'elle a su continuer à pratiquer une médecine humaine, faisant même régner dans les couloirs de son hôpital une atmosphère familiale, très éloignée des « couloirs de la mort » de beaucoup de nos hôpitaux modernes :

« J'ai tout de suite été frappée par l'ambiance familiale qui régnait dans ce service, raconte encore la mère d'Anaïs, atteinte d'un cancer de l'os ; tout était fait pour que l'enfant se sente bien, cette femme médecin passait constamment dans sa chambre, s'occupait d'elle, était à l'écoute. Si ma fille devait partir pour rejoindre les anges, je garderais en moi ces images de dévouement. » [8]

Avantages et inconvénients des « grands pontes »

Les experts ministériels ont beau jeu d'accuser le Dr Delépine de ne pas donner assez de gages de la rigueur scientifique de son approche du traitement du cancer.

La réalité, c'est qu'à partir d'un certain degré de gravité (et le cancer de l'enfant en fait partie), la médecine est largement démunie et il n'est pas du tout évident que tel ou tel protocole soit meilleur qu'un autre (sinon, il n'y aurait pas de débat).

En revanche, l'attitude du patient face à la maladie, la présence de l'entourage, l'implication du médecin, jouent un rôle décisif, non seulement dans les chances de guérison comme nous l'avons déjà dit plus haut, mais aussi dans les moments exceptionnellement intenses qui précèdent et qui suivent la mort, et qui peuvent être de beaux moments, osons le dire parce que ce fait est systématiquement occulté.

Je peux témoigner, pour avoir moi-même perdu mon enfant suivi par de « grands spécialistes » qui n'avaient rien vu venir, que leurs titres et leurs diplômes ne garantissent pas leur capacité d'agir avec humanité face à la tragédie.

Quand vous êtes face à la mort de votre enfant, cela vous fait une belle jambe qu'il soit suivi par un « grand ponte » ultracompétent sur le plan médical, mais qui vous prend de haut et n'hésite pas à laisser en plan ses malades pour partir en congrès à l'autre bout du monde ou en RTT.

Aussi, nous ne pouvons nous empêcher de penser avec la plus forte émotion à tous les parents qui aujourd'hui, craignent pour la vie de leur enfant, et qui sont coincés dans des services où on les traite comme des numéros, où il n'y a pas, où il n'y a plus de Dr Delépine.

Que choisiriez-vous pour votre enfant ?

La relation de confiance avec les équipes médicales actuellement est d'autant plus fragile à construire que vous pouvez vraiment vous trouver embarqué dans des tests cliniques inutilement risqués, comme le dénoncent le Dr Delépine ici [9] et l'association AMETIST qui la soutient.

Ainsi que l'explique un parent [10], à l’origine, un « essai » consistait à « tester » une voie thérapeutique prometteuse sur un patient « pour lequel on a réellement tout essayé » et pour lequel un traitement de la dernière chance peut être proposé.

Cependant, de plus en plus d’essais thérapeutiques sont développés en vue de satisfaire les attentes des industriels du médicament. Aujourd'hui fleurissent des essais sur des pathologies pour lesquelles un ou plusieurs traitements efficaces existent.

La raison est essentiellement commerciale : la durée de vie d’un brevet (période durant laquelle un industriel peut avoir l’exclusivité sur une molécule, et la vendre à un prix élevé) est de 20 ans. Une fois ce délai-là passé, la firme pharmaceutique n'a plus l'exclusivité, d'où une baisse des prix générée par l’ouverture à la concurrence (la molécule peut aussi rentrer dans le marché des génériques).

L’urgence pour elle est donc de développer un nouveau « traitement breveté », uniquement parce qu'il pourra être vendu plus cher, sans pour autant garantir qu'il soit plus efficace !

C’est ainsi que l’on inclue en essai précoce des enfants – tout en sachant que les effets secondaires et les résultats en termes de guérison sont incertains, comme pour tout nouveau médicament – alors que l’on aurait très bien pu le soigner avec un traitement éprouvé, efficace… et moins cher.

Pire encore, on se permet aujourd'hui en France d’inclure encore des enfants dans des essais cliniques alors qu'il a été démontré ailleurs dans le monde (publications scientifiques à l’appui) que ceux-ci ont été un échec dans la même pathologie.

Petit conseil

Alors, un bon conseil : si vous êtes malade et qu'on vous propose à l'hôpital de tester un nouveau traitement prétendument miracle, ayez tous vos sens en alerte !!

Sans forcément prendre immédiatement vos jambes à votre cou, insistez pour avoir la garantie que vous avez réellement déjà eu accès à tous les traitements les plus efficaces connus.

N'oubliez jamais que ces essais thérapeutiques utilisent la technique de la « randomisation », c'est-à-dire le tirage au sort pour déterminer si un patient recevra un traitement A ou un traitement B.

C'est un non-sens médical, la médecine étant un art qui s’applique patient par patient, et non une loterie.

Et pour maximiser vos chances de guérison, fuyez les mufles bardés de diplômes. Préférez un médecin humain, présent, et authentiquement compatissant. C'est lui qui sera le plus efficace. Ce fait a été prouvé scientifiquement, et l'affaire du Dr Delépine en est une illustration.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis
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Lysiane
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MessageSujet: Re: Extrait de Santé Nature Innovation sur un remède contre le cancer   Extrait de Santé Nature Innovation sur un remède contre le cancer EmptyVen 17 Oct - 16:01

Citation :
Que savons-nous du cancer ?

Les principales causes connues du cancer sont le tabac, les produits chimiques (benzènes, alcool), les radiations, les infections (bactérie Helicobacter pour l’estomac, papillomavirus pour les maladies sexuellement transmissibles que sont les cancers du col de l’utérus ou de la zone ORL, hépatite B ou C pour les cancers du foie), les traitements hormonaux synthétiques (pilule contraceptive, traitements hormonaux de la ménopause), les mauvaises habitudes alimentaires qui conduisent à l'obésité, le sida (du fait de la baisse de l'immunité) et aussi… plus rarement mais de façon certaine, les traitements contre le cancer. Une radiothérapie excessive (trop dosée) centrée sur le sein ou le rectum peut induire des sarcomes des zones irradiées.

Ensuite, on vous parlera bien sûr d'hérédité, de « génétique », mais la vérité est qu'on n'a pas la moindre idée de pourquoi et comment certains gènes provoquent le cancer. Au risque de choquer, je considère que déclarer à quelqu'un qu'il a un risque héréditaire ou génétique de cancer revient à lui annoncer qu'il a « la malédiction du cancer » qui pèse sur sa tête. Dans certains cancers, il y a plus de 500 anormalités génétiques identifiables – dont aucune n'est clairement désignée comme la cause.

Tout le monde a entendu parler du cas de la célèbre Angelina Jolie chez laquelle a été mis en évidence, dans le sang, l’un des gènes du cancer du sein. Pour cette simple raison, elle s’est fait opérer (double mastectomie), sans qu’on lui donne le moindre conseil de prévention. Etait-il vraiment nécessaire de l’opérer ?

C'est pourquoi le plus efficace est d'agir sur les facteurs environnementaux, le mode de vie, l'alimentation, qui vont déterminer l'expression de certains gènes (ce qu'on appelle l'épigénétique).

Le cancer reste encore trop mystérieux

Il existe beaucoup d'autres choses que l'on ne comprend pas sur le cancer. Par exemple, dans les pays occidentaux, le nombre de décès par cancer de l'estomac, très dangereux, s'est effondré depuis les années 30, représentant moins de 2 % des cancers alors qu'il reste la deuxième cause de mortalité par cancer à travers le monde. On pense que la conservation des aliments au froid, qui a permis d’éviter les conserves et les conservateurs en excès, est sans doute à l’origine de cet effondrement. C’est donc l’industrie de l’électroménager qui aurait permis cet important progrès.

Les scientifiques avancent aussi l’hypothèse qu'il est dû au recul de la consommation d'aliments salés, fumés ou marinés, depuis l'introduction des réfrigérateurs dans les foyers. Dans tous les cas, cette évolution n'est donc pas due à un quelconque progrès médical.

Concernant la piste génétique, les choses paraissaient plus simples au départ : le cancer est provoqué par des mutations d'ADN, disait-on. On imaginait que l'ADN était un simple ruban d'informations codant le développement de l'organisme à la manière d'un simple programme d'ordinateur. Et s'il y avait un problème, il suffisait de changer le code du programme.

Aujourd'hui, on s'aperçoit que les choses sont infiniment plus complexes. Qu'il existe de l'ADN liquide et des bouts d'ADN en dehors du noyau de la cellule. Que les gènes s'activent et se désactivent dans le temps, et selon l'environnement, sans qu'on ait la moindre idée de la raison pour laquelle cela se produit. Que les mutations sont incontrôlables, le plus souvent anodines, et qu'il est très difficile de savoir quelles mutations empêcher, et comment, pour éviter que la cellule ne devienne cancéreuse. Que deux jumeaux ont beau avoir exactement le même ADN au départ avec le même risque génétique de cancer, vivre au même endroit et manger les mêmes choses, les deux ne déclencheront jamais la maladie au même moment, sous la même forme, et avec la même évolution. Il se peut d'ailleurs parfaitement que l'un développe la maladie et l'autre non.

La recherche sur le cancer peut être comparée à l'astronomie : une science qui paraissait relativement simple au départ, avec les planètes et les étoiles qui semblaient tourner sur des trajectoires plus ou moins régulières. Mais aujourd'hui on ne découvre plus que des phénomènes incompréhensibles : par exemple que « l'espace est courbe », ou qu'il existe de « l'antimatière » ou des « univers parallèles ». Ne vous y trompez pas : si vous n'y comprenez rien, c'est normal. Ce sont des expressions inventées pour mettre des mots sur des équations mathématiques, mais que le cerveau humain ne peut pas concevoir (et pas plus celui des chercheurs qui ont fait les découvertes que le vôtre).

Dans la recherche sur le cancer, c'est la même chose. On vous dit que vous avez un foyer cancéreux, une tumeur, des métastases, mais personne ne sait en réalité pourquoi cela s'est produit, ni comment cela va évoluer, ni quelle sera l'efficacité des traitements dont les mécanismes d'action eux-mêmes sont mal maîtrisés.

On expérimente, trop souvent en se servant des patients comme cobaye. On promet des progrès fantastiques, pour se rassurer.

Dans la réalité, avant tout, on piétine, j'oserais même dire on bidouille (ce qui peut donner parfois aux malades une très désagréable impression…).

Le Dr Leonard Saltz, spécialiste du cancer du côlon au Memorial Sloan-Kettering Cancer Center, le centre le plus connu de traitement du cancer aux USA, a expliqué dans le New York Times la dure réalité :

« Les gens arrivent trop souvent chez nous en imaginant que les tout derniers médicaments peuvent guérir le cancer métastasé. Ils sont souvent étonnés d'apprendre que la dernière technologie ne guérit pas. [8] »

« Ce serait très dur et manquer de délicatesse que de leur dire “Tout ce que nous avons, c'est un médicament qui coûte 10 000 $ par mois et qui allonge en moyenne votre délai de survie d'un mois ou deux.” » Mais très souvent, c'est la vérité.

Que faire ?

Heureusement, on sait aujourd'hui qu'il existe un mode de vie anti-cancer.

C'est un ensemble de choses à faire dont on peut raisonnablement penser qu'elles réduiront votre risque de cancer, mais qu'on ne peut pas tester scientifiquement parce que ce n'est pas aussi simple que de donner un médicament à un groupe et une pilule en sucre (placebo) à l'autre groupe.

Ce mode vie consiste à :

Limiter la consommation des nourritures et boissons qui n'existaient pas il y a mille ans : sodas, céréales raffinées, acides gras trans, bonbons, biscuits salés et sucrés en tout genre, plats préparés. Manger des légumes achetés sous forme non transformée, de saison, et si possible locaux, en évitant les cuissons à haute température (surtout le barbecue et les fritures) ; choux, cresson, radis et légumes-feuilles sont à privilégier.

Optimiser votre taux de vitamine D par une exposition régulière au soleil et la prise d'un complément alimentaire (1500 UI par jour) d'octobre à avril.

Faire régulièrement de l'exercice physique ; une très large étude qui vient de sortir (42 000 athlètes de haut niveau suivis) conclut que les athlètes meurent moins de maladies cardiaques et de cancers que la population générale. La diminution du cancer est de 40 % par rapport à la population générale et de 27 % pour les maladies cardiaques [9].

Choisir des viandes et des poissons de haute qualité, si possible sauvages, ou au minimum élevés dans leurs conditions de vie normale (poules laissées libres de picorer, bétail en pâturage, poissons sauvages).

Réduire votre consommation d'huiles riches en oméga-6 (maïs, tournesol) au profit de l'huile d'olive, l'huile de noix, l'huile de colza, en première pression à froid.

Reprendre l'habitude de manger des petits poissons gras fréquemment : anchois, sardines, harengs et maquereaux sont les poissons les moins chers car ils ne sont plus à la mode ; mais ce sont les meilleurs pour la santé, grâce à leur haute teneur en EPA et DHA, des sortes d'oméga-3.

Manger un carré de chocolat noir (70 % de cacao) et boire un ou deux verres de bon vin rouge par jour.

Boire du thé vert japonais (3 tasses par jour, sans sucre).

Eviter au maximum les contacts avec les produits chimiques, que ce soit dans l'environnement (épandages d'herbicides et pesticides, pollution atmosphérique), dans la nourriture et les vêtements, dans vos intérieurs (vernis, détergents, parfums chimiques, peintures…).

Optimiser vos apports magnésium, potassium, vitamines, anti-oxydants, oligo-éléments.

Veiller à la qualité de votre digestion et à avoir un tube digestif sain en consommant des fibres prébiotiques et des probiotiques (aliments fermentés).

Apprendre à respirer profondément, réduire votre niveau de stress, adopter une bonne posture, vivre au calme et pratiquer une activité physique régulière en plein air et au soleil (marche en montagne, bains de mer si vous pouvez).

Cultiver un jardin ou des fleurs sur son balcon, bien s'occuper de son animal domestique si vous en avez un, acheter par exemple des livres pour mieux le connaître.

Soigner votre moral : faire des choix de vie conjugaux, familiaux, éducatifs, professionnels qui vous apportent un réel équilibre sur le long terme. Avoir des activités sociales, artistiques, spirituelles qui vous épanouissent intérieurement.

Entretenir un fort réseau d'amis, soigner ses relations avec les membres de sa famille, ses voisins ; la qualité du réseau social est un des principaux facteurs de longévité et de chances de survie en cas de cancer.

Je pourrais continuer la liste : anti-oxydants ciblés, jeûne et cure régulière de détoxification, équilibrage hormonal, gestion émotionnelle…

Plus vous progresserez dans un mode de vie sain global, prenant en compte toutes les dimensions de votre vie, moins vous risquez de vous retrouver un jour face à un cancérologue qui vous expliquera… qu'il ne peut rien pour vous.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis
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MessageSujet: Re: Extrait de Santé Nature Innovation sur un remède contre le cancer   Extrait de Santé Nature Innovation sur un remède contre le cancer EmptyMer 12 Nov - 22:08

Citation :
La triste fin (livre) du Pr Khayat, cancérologue

Chère lectrice, cher lecteur,

C'est un des plus grands pontes, selon les médias, de la cancérologie en France.

Il est chef de service d'oncologie (cancérologie) médicale de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris depuis 25 ans.

Il est également professeur de cancérologie à l'Université Pierre et Marie Curie (Paris VI), et Professeur invité à Houston, Texas.

Il est membre du conseil de direction de l'American Society of Clinical Oncology, ancien directeur de l'Institut national du cancer et membre du comité de rédaction des plus prestigieuses revues scientifiques sur le cancer.

Bref, si vous ou un proche aviez le cancer, vous seriez peut-être tenté de tout sacrifier pour confier votre guérison à ce médecin ami de François Mitterrand, de Jacques Chirac, de Bernard-Henri Lévy et de bien d'autres.

Le vrai régime anticancer

En 2010, suite au succès du livre « Anticancer » du Dr David Servan-Schreiber, le Pr David Khayat publie « Le vrai régime anticancer » qui deviendra un best-seller[1].

A priori, le titre peut laisser croire qu'il cherche à contredire David Servan-Schreiber. Les médias se jettent sur l'occasion pour essayer de créer de toutes pièces une polémique[2].

En réalité, ce livre marque un immense pas en avant dans la médecine officielle. Enfin, un grand « mandarin de la cancérologie » qui n'a pratiquement fait que prescrire de la chimiothérapie et de la radiothérapie à ses patients, s'intéresse à l'alimentation !

Quel choc. Mais quelle bonne nouvelle, soulignera David Servan-Schreiber.

Car malgré quelques divergences avec lui, bien naturelles lorsque deux scientifiques travaillent sur le même sujet, le Pr Khayat recommande en toutes lettres de boire, par exemple, du jus de grenade et du thé vert, de se préoccuper de ses apports en sélénium (un minéral trace antioxydant) ou encore de manger des brocolis, riches en composés anticancer.

La révolution est en marche. Les méthodes naturelles sortent du « ghetto » pour entrer, par la grande porte, dans la cancérologie officielle ! Et c'est grâce au Pr David Khayat.

Le livre qui aurait pu être son couronnement

Octobre 2014 : le Pr Khayat sort un nouveau livre, « Prévenir le cancer », dans lequel il enfonce le clou.

Il reconnaît officiellement, ce qui est remarquable pour un médecin si haut placé, qu'il a « changé d'avis » :

« Pendant cette période de près de quarante années passées au chevet de tant de patients, habité par mes espérances dans le progrès médical, j'ai acquis la conviction que le meilleur moyen de vaincre cette maladie, et plus encore d'éviter les souffrances et séquelles, parfois terribles, de traitements anticancéreux, réside, sans aucune discussion possible, dans la prévention. »


Pas moins d'un tiers de son livre est consacré à l'alimentation, avec 40 pages de conseils. Tournant résolument le dos à la politique du « tout-médicament » (on attend que le patient tombe malade et on le traite), il reconnaît publiquement qu'il n'y a « pas de fatalité face à la maladie », et que manger bio et avoir une bonne hygiène de vie diminue les risques.

Il affirme s'être lui-même « converti ». Désormais :

« Je profite des antioxydants qui ont fait leurs preuves, comme le curcuma et l’ail, et je pratique une relaxation qui me fait du bien, que j’ai adaptée à mes besoins et à ma disponibilité », déclare-t-il dans la presse [3].


Et de fait, on trouve dans son livre d'intéressants développements recommandant notamment de boire du thé vert, « très protecteur », et également de consommer plus de vitamine B6, de quercétine, de méthionine, en plus de la grenade, de l'ail, du sélénium, du curcuma et des brocolis cités plus haut.

Mais il va encore plus loin :

« Pendant de nombreuses années, je dois le reconnaître, j'ai été assez réfractaire à l'idée que le stress, le malheur, la tristesse puissent être à l'origine du cancer » (…)

Mais aujourd'hui « j'ai changé d'avis ». « Oui, j'ai l'intime conviction que notre vie spirituelle interfère avec notre ADN et est susceptible, selon, d'être prophylactique (protéger contre le cancer) ou, au contraire, terriblement délétère! (favoriser le cancer). » [4]


Cette fois, ce n'est plus un choc, c'est une REVOLUTION. À la limite, il va encore plus loin que le Dr David Servan-Schreiber.

Ce livre aurait dû être son couronnement.

Faute lourde

On applaudit des deux mains, lorsque… patatras, le Dr David Khayat sort de telles énormités scientifiques qu'on se demande presque si c'est bien lui qui a écrit ce livre.

Un sévère rappel à l'ordre de l'Ordre des Médecins paraît désormais inévitable. Le Pr David Khayat risque en effet d'être sanctionné pour infraction à au moins trois articles fondamentaux du Code de déontologie.

En effet, selon le Code de déontologie médicale :

Article 13 :
« Lorsqu'un médecin participe à une action d'information du public, il doit ne faire état que de données confirmées, faire preuve de prudence et avoir le souci des répercussions de ses propos auprès du public. » [5]


Article 31 :
« Tout médecin doit s'abstenir, même en dehors de l'exercice de sa profession, de tout acte de nature à déconsidérer celle-ci. » [6]


Article 40 :
« Le médecin doit s'interdire, dans les investigations et interventions qu'il pratique comme dans les thérapeutiques qu'il prescrit, de faire courir au patient un risque injustifié. » [7]


Or, nous allons le voir, ces trois principes sont piétinés par un Pr David Khayat qu'on ne reconnaît plus.

Quelle triste issue pour un homme qui avait tant contribué à faire justice aux méthodes naturelles !!

La vitamine D et les oméga-3 donneraient le cancer !!

En page 62 de son nouveau livre, malheureusement déjà dans toutes les librairies, le Pr David Khayat écrit noir sur blanc l'énormité suivante.

Selon lui, la vitamine D n'entraîne pas de diminution du cancer chez l'homme. Il va jusqu'à raconter que des chercheurs se sont récemment aperçus qu'un taux élevé de vitamine D élevé dans le sang entraîne une augmentation « énorme » du risque de cancer de la prostate.

En appui de cette allégation incroyable, le Pr David Khayat cite la seule méta-analyse ayant jamais montré une association entre un taux élevé de vitamine D et un taux plus élevé d'un seul cancer.

L'étude qu'il cite est celle du Dr Xu publiée en 2014 dans le Journal of Cancer Research and Clinical Oncology [8], sur la base de quoi il prend le risque inouï de déconseiller fortement la vitamine D pour tous les hommes, contre tous les cancers. Ce qui revient à dire, contre tout bon sens, que s’exposer au soleil, même très légèrement, serait devenu toxique !

Pourtant, le Dr Xu lui-même avait pris ses propres résultats avec des pincettes, dans la mesure où ils sont en contradiction avec la plupart des recherches qui indiquent soit un effet favorable de la vitamine D, soit un effet neutre.

Dans la conclusion de son étude, le Dr Xu y va très prudemment. Il précise bien que c'est la « première fois » qu'une méta-analyse « suggère » une « possible relation positive significative » entre un taux élevé de vitamine D et un risque plus élevé de cancer de la prostate [9]. C'est la manière classique de dire, dans le jargon des chercheurs, qu'il faut absolument que ce fait incroyable soit confirmé par d'autres études avant d'en tirer des conclusions.

Et les autres chercheurs adoptent la même attitude de prudence. Sur le site de référence au niveau mondial sur le cancer de la prostate et la vitamine D, cancer.gov, on peut lire le commentaire suivant pour interpréter l'étude du Dr Xu :

« Une explication proposée pour cette observation pourrait être un biais potentiel de diagnostic : les hommes issus des groupes sociaux économiques les plus élevés ont à la fois tendance à avoir plus de vitamine D dans le sang, et tendance à passer plus de tests PSA de détection du cancer de la prostate, ce qui a pour conséquence d'entraîner un taux d'incidence rapporté plus élevé. » [10]


L'explication serait la suivante : plus un homme fait attention à sa santé, plus il a tendance à prendre des compléments de vitamine D. Mais comme il fait attention à sa santé, il fait aussi plus de dépistages du cancer de la prostate. Cela aboutit forcément à plus de diagnostics de cancer de la prostate, car ce cancer évolue très lentement. Si vous ne vous faites pas dépister, vous risquez beaucoup moins de vous apercevoir un jour que vous avez un cancer. Cela expliquerait l'impression que les hommes ayant un fort taux de vitamine D aient davantage de cancers de la prostate.

Par ailleurs, le site cancer.gov cite plusieurs études qui indiquent que les hommes ayant peu de vitamine D ont un risque accru de cancer de la prostate [11]. Il faut noter enfin, ce qui est encore plus important, que quand bien même il serait vrai que la vitamine D augmente le risque de cancer de la prostate (ce qui paraît extrêmement douteux), il n'en reste pas moins que l'effet positif de la vitamine D contre les autres types de cancer est bien établi, ainsi que pour le diabète et les maladies cardiaques, causes majeures de décès [12] [13] [14] [15].

Dans ces conditions, affirmer à des patients que la vitamine D est dangereuse pour eux relève de la pire des imprudences.

Plus grave, c'est de la mise en danger de la vie d'autrui : selon une célèbre étude de Harvard, 29 % des décès par cancer pourraient être évités grâce à de meilleurs niveaux de vitamine D dans les populations, ce qui représente 2 millions de vies sauvées chaque année au niveau mondial [16].

Mais ce n'est pas tout.

Discrédit

Le Dr David Khayat fait encore pire : dès la page suivante, voilà qu'il récidive en attaquant les oméga-3.

Cette fois, on tombe encore plus bas, si c'était possible :

« Les oméga-3 sont-ils vraiment dangereux ? La réponse est oui. »

« En effet, au moins deux études importantes ont été publiées qui arrivent à la même conclusion : la consommation importante d'oméga-3 augmente considérablement le risque de développer un cancer de la prostate. Et ce n'est pas tout : cette augmentation est encore plus importante pour ce qui est des cancers les plus agressifs de la prostate. Ceux qui tuent ! » >

« Alors messieurs d'âge moyen, surtout si vous avez des antécédents familiaux de cancer de la prostate, abstenez-vous de prendre des suppléments d'oméga-3 et évitez les poissons gras… » [17]


Et il aggrave son cas à la page suivante :

« Il ne faut pas jouer l'apprenti sorcier et avaler n'importe quoi tous les jours sans être vraiment sûr au moins de l'innocuité de ce que l'on prend. »

« Pas d'oméga-3 en compléments alimentaires chez les hommes et, pour les deux sexes, évitez le saumon et autres poissons gras ! »


Pourtant, là encore, les deux études qu'il cite sont parfaitement connues et ont été amplement discutées dans la presse scientifique.

La première citée est l'étude du Dr Brasky publiée dans le Journal of the National Cancer Institute [18].

S'il est vrai que cette étude conclut à un risque plus élevé de cancer de la prostate chez les hommes ayant beaucoup d'oméga-3 dans le sang, le principal auteur, le Dr Brasky, a lui-même bien pris la précaution de ne surtout pas recommander d'arrêter les oméga-3, et encore moins les poissons gras, suite à son étude :

« L'un dans l'autre, les effets bénéfiques de la consommation de poisson pour prévenir les maladies cardiaques surcompensent tout danger lié au risque du cancer de la prostate », a-t-il expliqué dans la presse grand public, afin d'éviter toute confusion [19].


Ceci sans même compter les effets positifs possibles des oméga-3 sur les autres catégories de cancer.

Quant à la seconde étude citée par le Dr Khayat, la célèbre étude du Dr McLean publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) en 2005, jamais elle n'a démontré que les oméga-3 étaient dangereux.

Elle se contente d'affirmer que rien ne permet pour l'instant de conclure de façon rigoureuse que les oméga-3 diminuent significativement le risque de cancer.

Par contre, le Dr Khayat, lui, égare tragiquement son lecteur en présentant un petit tableau erroné sur les résultats de l'étude, en page 72.

Il y indique qu'une étude a montré que les oméga-3 augmentent le risque de cancer colorectal (la deuxième cause de mortalité par cancer !). Mais c'est faux : l'étude indique exactement le contraire. Elle montre une réduction du risque :

« Une étude a démontré une tendance à la réduction du cancer colorectal avec l'augmentation de la consommation d'oméga-3 lorsque les données sont ajustées seulement pour l'âge. » [20]


Cette confusion permet au Dr Khayat de conclure en ironisant sur le fait qu'il y a autant d'études de cohortes significatives ayant démontré une augmentation du risque de cancer à cause des oméga-3 qu'une diminution.

S'il avait fait son tableau correctement, il aurait indiqué 6 études significatives en faveur des oméga-3, contre 4 en leur défaveur.

Démenti public urgent

D'un point de vue professionnel et médical, ces fautes sont si lourdes qu'elles signent probablement la fin de la brillante carrière du Pr David Khayat.

Mais il y a une urgence bien plus présente : toutes les personnes qui ont acheté par mégarde le nouveau livre du Dr David Khayat doivent être informées au plus vite des graves contrevérités qui y sont écrites.

Il s'agit d'une question urgente de santé publique, d'autant plus grave que ces contrevérités émanent d'une des plus grandes autorités sur la cancérologie en France.

A minima, le Pr David Khayat devrait profiter de toutes ses apparitions médiatiques pour rétablir la vérité auprès de ses lecteurs sur ces sujets extrêmement sérieux – c'est du moins ce qu'on peut espérer de sa part s'il a le souci du bien public.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis
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